<%@LANGUAGE="JAVASCRIPT" CODEPAGE="CP_ACP"%> Maurice Marois
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Institut de la Vie

 

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«La vie, unique trésor du monde vivant»

 

Témoignages (suite)

Réponse du 29 avril 1986 de Ronald REAGAN, Président des Etats-Unis d’Amérique

Ronald Reagan

Cher Professeur Marois,

Merci vivement d’avoir eu l’obligeance de m’écrire pour m’informer de votre projet de conférence sur «  la Science au Service de la Vie, Problèmes Globaux ». J’applaudis vos efforts pour faire avancer la cause d’une paix juste et durable.

En octobre dernier, devant l’Assemblée générale des Nations-unies, j’ai dit : « Il n’y a pas de propos plus noble pour nous que de soutenir et de célébrer la vie dans le monde turbulent qu’est le nôtre. Et c’est ce que nous devons faire maintenant. Nous n’avons pas de plus haut devoir ni de plus grande cause en notre qualité d’humains. La vie – et la préservation de la liberté de vivre dans la dignité – est ce que nous devons faire sur cette Terre. » L’engagement des Etats-Unis pour préserver la vie et améliorer la qualité de la vie à travers le monde est d’une importance fondamentale pour l’existence même de notre nation. Nous accueillons avec enthousiasme les initiatives de l’Institut de la Vie pour atteindre ces buts.

Les Etats-Unis ont manifesté clairement, souvent, leur volonté de soutenir la coopération scientifique pour poursuivre l’amélioration de la qualité de la vie dans le monde. Nous avons toujours accueilli avec faveur la perspective d’une coopération internationale par le renforcement de la paix et de la compréhension et nous continuons d’accueillir toute proposition susceptible de faire avancer ces causes.

Une paix durable requiert l’ouverture, des communications honnêtes ainsi que d’honnêtes opportunités pour les peuples américains et soviétiques d’apprendre à se connaitre les uns les autres directement. Cette connaissance nous permettra d’aller plus avant dans les nombreuses voies où nous pouvons coopérer avec fruit pour le bénéfice de l’humanité. En conclusion de mes discussions avec le Secrétaire général Gorbatchev à Genève en novembre dernier, les Etats-Unis et l’union soviétique ont signé un accord général d’échanges, par lequel nous nous engageons à aborder les problèmes nouveaux en développant les programmes bilatéraux de partage des connaissances, de savoir-faire, de données et de ressources dans les domaines de l’éducation, de la médecine, du droit, de la radio et de la télévision. Nous avons beaucoup à apprendre l’un de l’autre.

L’accord sur les échanges entre les Etats-Unis et l’Union soviétique s’ajoute à un grand nombre d’autres accords de coopération scientifique déjà établis entre les deux pays. Ils concernent l’agriculture, les sciences médicales et la santé publique, la recherche et le développement sur le cœur artificiel, l’énergie atomique, la protection de l’environnement, les océans et la construction de maisons. Il existe aussi de nombreux programmes privés d’échanges scientifiques dont plusieurs sont favorisés par nos deux gouvernements. Je veux développer les contacts entre les Etats-Unis et l’Union soviétique partout où ils correspondent à un intérêt mutuel et je demeure convaincu que la paix ne peut être trouvée que grâce aux échanges, aux discussions et à la coopération.

Laissez-moi conclure en soulignant un autre point de ma déclaration aux Nations-Unies. Préserver les vies est le but fondamental de la paix. En dépit des grands obstacles devant nous, nous devons continuer dans la poursuite de ce but. De plus, la paix que nous recherchons doit être une paix réelle fondée sur la liberté et le respect de la dignité humaine. C’est pourquoi nous consacrons nos efforts à obtenir un respect total des droits humains, des réductions authentiques et vérifiables des armes nucléaires et autres armes, une résolution pacifique des conflits régionaux sur la base du respect de la liberté et de l’indépendance de la nation concernée. Les Américains feront toujours un pas de plus pour rendre possible une telle paix.
Sincèrement,

Ronald Reagan

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MESSAGE DE SA MAJESTE LE ROI HASSAN II, ROI DU MAROC
Septembre 1986

Le roi Hassan II

Si la vie n’est point le souverain bien, Elle n’en est pas moins le bien le plus immédiat, en quelque sorte un « Bien de base » dont la valeur est attestée par le prix qu’y attachent les plus hautes spiritualités et singulièrement l’Islam. Celui-ci ne nous la confie-t-il pas comme objet privilégié de notre sollicitude ? Or ce « bien de base », l’homme dispose pour le protéger, pour l’améliorer, pour l’embellir, de toutes les ressources de la Science que le Créateur l’a rendu apte à acquérir.

Et c’est dans cet esprit que le prophète Mohamed invite la créature humaine à « acquérir la Science du berceau au tombeau », et qu’il proclame que « la recherche de la Science est un devoir pour tout musulman et toute musulmane ».

Mais voici qu’aujourd’hui cette Science, de protectrice se fait menaçante. Et le robotisme se révèle aussi dangereux que les armes de destruction massive et la pollution chimique.

Un problème se pose donc sur lequel l’Institut de la Vie nous invite à méditer après en avoir, pendant quelques vingt-six ans d’admirables efforts, dégagé les données fondamentales.

Vie et Science… Est-il possible, comme d’aucuns sont parfois tentés de le penser, d’établir une contradiction entre celle-ci et celle-là, c’est-à-dire entre une fin précise et le moyen le plus strictement ordonné pour y parvenir ? – Une réponse affirmative ne se concevrait que si la Science actuelle n’était qu’une caricature de la Science éternelle ou qu’une partie inférieure de la Science totale.

Si donc l’on considère que la Vie est Équilibre et que les Maux qui nous menacent de la façon la plus pressante revêtent la forme de Déséquilibre en tous domaines on est presque nécessairement amené à énoncer la formule suivante : la seule recette propre à réaliser l’harmonie entre la Science et la Vie réside dans l’élaboration (ou dans la redécouverte) d’une Science  de la Vie, c’est-à-dire, d’une Science de l’équilibre subtil qui fait qu’une cellule est à la fois aussi individualisée que possible et aussi adhérente que possible au corps auquel elle appartient, et qui fait aussi qu’un individu peut être à la fois aussi personnalisé que possible et aussi adhérent que possible à la globalité de sa communauté.

Daigne le TOUT PUISSANT assister de Sa Lumière tous les grands esprits qui vont poursuivre leur long et inlassable effort en vue d’approcher cette science idéale.

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Maurice Marois Prix Nobel de la Paix ?

Certains l’ont souhaité pour l’année 1989, comme en témoigne cet extrait de lettre du Pr. Löwdin au Comité Nobel :

Uppsala, December 1988.
To the Norwegian Nobel Committee,

With this letter, I am submitting a formal nominating by Professor Paul Reuter, Member of the International Court of Arbitration at the Hague for 1989 the Nobel Prize to :
Professor Maurice Marois, Founder and Director of Institut de la Vie, Paris, France, or alternatively to the Institut de la Vie and its founder Professor Maurice Marois.

Let me say a few words about the background for this nomination: In July, 1988, there was an International Conference on the theme “From Theoretical Physics to Biology” in Versailles, France, which I attended as a long-time member of its organizing international Executive Committee. At this conference, there was a small group or previous Nobel Laureates who decided that it would be highly desirable to nominate Professor Maurice Marois and the Institut de la Vie for the 1989 Nobel Peace Prize. In their opinion, an essential motivation for awarding the Prize to Professor Marois would be for “his enthusiastic and unselfish work to clarify the importance of the global environment for the existence and survival of Life and Peace on Earth, not only on the scientific level but also on highest political level, by courageously approaching the various Heads of States with the information gathered through Institut de la Vie, and succeeding in keeping the delicate balance between the superpowers in his dealings with these questions”.
This group consisted of Professor Sir John Eccles (Medicine 1963), Professor Melvin Calvin (Chemistry 1961), Professor Leon Cooper (Physics 1972), and Professor Ivar Giaever (Physics 1973) […]

Pr. Per-Olov Löwdin
Department of Quantum Chemistry – Uppsala University – Sweden.

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