<%@LANGUAGE="JAVASCRIPT" CODEPAGE="CP_ACP"%> Maurice Marois
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Institut de la Vie

 

«La vie, bien premier.»

La maturation (suite)

L’INSTITUT DE LA VIE en 1973 :
Pourquoi ? Comment ?

POURQUOI ?

C’étaient, en 1960, les terreurs de l’an mille. L’atomisme avait fait ses preuves terribles, et la course à son armement était ouverte. Les conséquences des applications militaires de la Science avancée dessillaient les yeux qui n’avaient pas perdu le sens de l’humain. Mais très vite, cette menace évidente devint un objet de confrontations politiques.
Pour les responsables non engagés de la pensée humaine, ce terrible cataclysme n’apparaissait pas le seul. La Science du moment offrait déjà d’autres possibilités de destruction : les armes biologiques, chimiques, microbiennes, etc.  La terreur s’installait de plus en plus jusques dans l’esprit des responsables de ces découvertes.
Mais fallait-il renoncer à la Recherche, au Progrès, à cause d’utilisations abusives de la Connaissance ? Le dossier favorable pesait lourd. Ne pouvait-on rassurer et faire espérer ?
C’est de cette conviction que, le 8 septembre 1960, est né l’INSTITUT DE LA VIE : un très petit groupe d’hommes a choisi l’Espérance et décidé l’Action dans l’Espérance.

COMMENT ?

L’analyse du problème, à laquelle ces étaient habitués par leur formation professionnelle, les conduisit à penser que rien ne servait à s’opposer (démissions spectaculaire mais isolées, refus de certaines recherches aussitôt reprises par d’autres, manifestations de masses incapables de troubler la sérénité sommeillante de Gouvernements solidement installés). Mais que la seule solution efficace consistait à orienter et pour cela réaliser un consensus des responsables d’implications de la Science sur la Vie.

Pour cela, il fallait d’abord les définir, puis les identifier dans chaque spécialité, aussi bien de Recherche que d’Application, enfin les réunir. Ce fut l’œuvre des premières années.
D’abord, trouver un langage commun entre responsables politiques, industries, syndicats, scientifiques et promoteurs des Sciences Humaines, permettant une première approximation des contours de chaque problème posé à l’Humanité dans le temps immédiat.
Ensuite, sérier ces problèmes dans un temps relatif.

Au stade actuellement atteint, le premier échelon en voie d’achèvement subit la pression de l’Accélération de l’Histoire. L’Humanité responsable a pris conscience de la gravité des menaces à l’intégrité de toute vie – humaine, biologique, etc toutes interdépendantes -  Les grandes Organisations Internationales, l’ONU en tête, les ont inscrites dans leur ordre du jour, parmi leurs préoccupations primordiales (Stockholm). Très vite, hautement spécialisées, elles ont réalisé leur handicap : le manque de vision synthétique, multidisciplinaire, de problèmes interdépendants dont la croissance, au fur et à mesure de leur identification, subit isolément un accroissement exponentiel.

Depuis treize ans, l’Institut de la Vie, fort de son indépendance absolue à l’égard de tout système et de toute pression, a cherché les bases de solutions différentes.

LA MISSION GLOBALE DE L’INSTITUT DE LA VIE

La leçon tirée de ces multiples confrontations des lignes de force agissant sur l’humanité actuelle est que ces méthodes ne suffisent plus.
Les hommes réunis dans le monde entier, hors de toute idéologie, de toute politique, de toutes convictions philosophiques ou sociales, aspirent à mieux se connaître encore, à mieux se comprendre, à mieux agir en commun en vue de buts qui leur sont maintenant communs : l’organisation, pour le bien de tous, de toutes les manifestations de la Vie, héritière de millions d’années d’évolution concertée, dans une interdépendance certaine. L’Institut de la Vie apport dans ce domaine, une complémentarité de situation qui doit lui permettre, sans création d’organisation nouvelle et sans esprit de concurrence envers tous les efforts déjà convergents, d’apporter dans le monde entier des moyens nouveaux au service de la mutation historique du destin de notre Planète que tous, consciemment ou inconsciemment, sentent en marche.
La mission nouvelle, globale, de l’Institut de la Vie, est de structurer, dans le temps présent, ces moyens nouveaux au bénéfice d’un avenir prévisible.

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